Assistant gérontologie

Le plan Alzheimer prévoit la création d’une nouvelle fonction d’assistant de soins en gérontologie pour mieux prendre en charge les patients souffrant de maladie d’Alzheimer, avec pour objectif d’en former 500 d’ici 2012. Ces assistants pourront être formés à partir de la fin de l’année. Cette formation est accessible aux agents diplômés des secteurs sanitaire et social de niveau V, c’est-à-dire aux aide-soignants, aux aide-médico-psychologiques (AMP) et aux auxiliaires de vie sociale (AVS). Elle peut se réaliser, soit au domicile au sein d’un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad), soit en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), notamment dans les unités spécifiques Alzheimer , ou à l’hôpital dans les services de soins de suite et réadaptation (SSR) cognitivo-comportementaux et les unités de soins de longue durée (USLD).

Définition de la fonction et du contexte de l’intervention

L’assistant de soins en gérontologie intervient auprès de personnes âgées, en situation de Grande dépendance et/ou présentant des troubles cognitifs, nécessitant des techniques de soins et d’accompagnement spécifiques. Son intervention s’effectue dans le cadre d’une équipe pluri-professionnelle sous la responsabilité d’un professionnel paramédical ou d’un travailleur social, soit au domicile au sein d’un SSIAD, soit en établissement, en EHPAD, notamment dans les unités spécifiques, ou éventuellement à l’hôpital dans les services de soins de suite et réadaptation cognitivo-comportementaux et les USLD. L’assistant de soins assure avec attention, vigilance, ménagement, prévenance et sollicitude, tous les actes qui peuvent concourir à soulager une souffrance, créer du confort, restaurer et maintenir une adaptation de l’individu à son environnement. L’assistant de soins en gérontologie participe à la mise en oeuvre des projets individualisés associant soins quotidiens, restauration ou maintien des capacités, du lien social et lutte contre la solitude et l’ennui. Dans ce cadre, il contribue à l’évaluation des besoins, à la surveillance, à la prévention des complications et au soutien de personnes âgées présentant des déficiences sensorielles, physiques ou psychiques ou des troubles du comportement et de leurs aidants. Il contribue ainsi à restaurer ou préserver leur autonomie et à maintenir ou restaurer l’image d’eux-mêmes. L’assistant de soins en gérontologie soigne et prend soin, aide et accompagne des personnes âgées en grande difficulté dans leurs capacités d’autonomie et d’insertion sociale, dans le respect de leurs habitudes de vie, rythmes et choix. En mobilisant les connaissances disponibles, il réalise les soins d’hygiène et de confort adaptés ; accompagne et aide les personnes dans les actes essentiels de la vie, participe à l’organisation de la vie quotidienne et à la réhabilitation et la stimulation des capacités, établit une relation d’empathie, attentive et sécurisante, pour limiter les troubles du comportement, prévenir les complications et rompre l’isolement. Les activités exercées au quotidien par l’assistant de soins en gérontologie relèvent des quatre registres suivants :

  • accompagnement, soutien et aide individualisée;
  • soins quotidiens;
  • réhabilitation et stimulation des capacités;
  • communication et relation à l’environnement.

Informations

  • Organisme formateur A.N.F.G
  • Assistant en soins en gérontologie durée 20 jours soit 140H/ personne
  • Coût: 297 € TTC/ jour/personne soit un total de 5 940 €/stage/personne.

Durée de la formation

Durée de la formation : 140 heures Concrètement, la formation s’appuie sur une pédagogie participative. Elle prend en compte l’expérience des professionnels, leur permet d’échanger sur leurs pratiques, de les analyser, de les valoriser, et de développer leur champ de compétences et/ou d’en acquérir de nouvelles. Nos méthodes pédagogiques sont à la fois impliquantes et concrètes. Elles s’inscrivent dans la réalité et le quotidien des participants, en renforçant les connaissances, les apports méthodologiques, le positionnement éthique et la capacité à travailler en équipe, en lien avec leurs missions.

Public

Cette formation est accessible aux agents diplômées des secteurs sanitaire et social de niveau V, c’est-à-dire aux aides-soignants, aux aides médico-psychologiques (AMP) et aux auxiliaires de vie sociale (AVS). Elle peut se réaliser, soit au domicile au sein d’un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad), soit en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), notamment dans les unités spécifiques Alzheimer , ou à l’hôpital dans les services de soins de suite et réadaptation (SSR) cognitivo-comportementaux et les unités de soins de longue durée (USLD)

Les arrêtés

Arrêté du 22 juin 2010 fixant le montant de la prime prévue par le décret n° 2010-681 du 22 juin 2010 portant attribution d’une prime aux aides-soignants et aides médico-psychologiques exerçant les fonctions d’assistant de soins en gérontologie dans la fonction publique hospitalière. Arrêté du 23 juin 2010 relatif à la formation préparant à la fonction d’assistant de soins en gérontologie.

Contenu de la formation

Elle est composée de 5 modules pour une durée totale de 140h.

Concourir à l’élaboration et à la mise en œuvre du projet individualisé dans le respect de la personne (35 heures) Mieux accompagner et Communiquer plus efficacement avec les patients atteints de démences de type Alzheimer :

Objectifs
  1. Comprendre en quoi les démences de type Alzheimer modifient les perceptions et différencier les démences de type Alzheimer des autres démences
  2. Comprendre en quoi les démences de type Alzheimer peuvent altérer la communication – Comprendre les difficultés relationnelles avec certaines personnes au cours d’actes professionnels (soins, toilettes, nursing, repas, animations,…).
  3. Comprendre les réactions et les propos de ces personnes
  4. Savoir individuellement et en équipe répondre à toutes ces situations
  5. Et…rester zen au contact de ces patient(e)s
Programme
Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées :
  • définition;
  • données épidémiologiques et socio-économiques;
  • implications socio-économiques;
  • analyse et reconnaissance des troubles cognitifs;
  • le diagnostic;
  • la maladie et son évolution : Les différents stades de la maladie;
  • présentation;
  • classification;
  • prévalence, Incidence, indicateurs de santé;
  • notion de démence;
  • les différentes démences;
  • troubles du comportement;
  • dépendance, autonomie;
Les troubles cognitifs inhérents aux différentes maladies
  • troubles de la mémoire (amnésie);
  • troubles de l’attention;
  • désorientation dans le temps et dans l’espace (errance, fugue);
  • troubles du raisonnement, du jugement;
  • troubles de l’organisation, planification, anticipation, apathie (exécutifs);
  • troubles du langage (aphasie);
  • troubles des gestes (apraxie);
  • troubles de la reconnaissance (agnosie);
  • troubles de la non reconnaissance de la maladie (anosognosie);

Comment les personnes atteintes de démences de type Alzheimer perçoivent-elles les informations (quelles sont les modifications qui se produisent dans la compréhension des phénomènes /  comment cette maladie altère-t-elle les sphères cognitives – Que se passe-t-il dans leur esprit lorsque l’on entre en contact avec elles ?); La séparation des sentiments et de la pensée; Maladie d’Alzheimer et autres démences des patients âgés (démences dégénératives – Maladie d’Alzheimer, Démence à Corps de Loewy, Démence Fronto-temporale- et démences non dégénératives -Démence vasculaire et autres démences); Comment l’absence du passé immédiat rend-t-elle plus prégnant le passé lointain ?; Quelles modifications se produisent dans la compréhension des phénomènes de leur environnement ?; Pourquoi et comment la dégradation de la mémoire affecte-t-elle les comportements (quelle relation existe-t-il entre niveaux d’attention et comportements); Pourquoi certaines réactions sont-elles inadaptées et/ou incohérentes : volonté de « rentrer à la maison voir maman » (distinguer fugue et errance et identifier leur nature) ou autres formes de désadaptation spatio-temporelle, les invectives, les silences prolongés, les cris répétés, les hallucinations (voir des « araignées sur les jambes »), les « coups de canne », les peurs soudaines et apparemment inexplicables, les répétitions (« quelle heure est-il ? »), les comportements alimentaires inadaptés (boulimie ou anorexie, ingestion d’objets non alimentaires – pâte à modeler, peinture, fleurs,…, etc; Qu’est-ce qui distingue les démences de type Alzheimer des autres démences ? Comment distinguer agitation et agressivité ? Comment communiquer avec ces personnes lors de ces épisodes « confusionnels » : que dire à une personne qui « veut rentrer chez elle », que l’on cherche son mari, … ? qui ne reconnaît pas ses interlocuteurs ? Qui croit qu’un étranger(e) est caché sous son lit ? Qui croit que l’on veut empoisonner sa nourriture ?; Que dire et faire lorsqu’une personne refuse : toilette, soins, activités,…; Comment réagir en cas de conflit entre 2 patient(e)s ? Quelles activités proposer ? Comment les proposer ? Que faire lorsqu’un(e) résident(e) déambule toute la journée ?; Comment réagir face à l’expression intrusive de la sexualité dans la sphère privée ou publique ?; Que faire lorsqu’une personne ne cesse de déambuler ?; Comment réagir en cas d’agression verbale ou physique ?; Les « réactions-minute » lorsque l’on a peu de temps pour traiter les demandes; Les différentes techniques de re-formulations et de ré-orientation; Les dialogues ou questions les plus efficaces; Comment communiquer hors des épisodes confusionnels : parler de sujets difficiles comme la mort, la dégradation physiologique, les manques affectifs, le séjour en Institution, la peine ou la tristesse…; Les droits de la personne;

les grands principes
  • droits et protection des personnes;
  • les principes d’humanité, de respect et de dignité;
  • principe d’autonomie;
  • la citoyenneté.
Les textes législatifs et réglementaires
  • le respect des droits à travers la Loi de 2 janvier 2002;
  • réglementation sur les majeurs protégés…;
  • notion de personne de confiance;
  • réflexion sur l’éthique de l’accompagnement;
Les devoirs du professionnel
  • discrétion professionnelle;
  • secret professionnel;
  • secret partagé;
  • signalement et suspicion de maltraitance.
Le projet individualisé
  • approche des méthodes et techniques d’élaboration et de mise en œuvre du projet individualisé (démarche, protocole ou projet de soins) pour une personne qui ne peut plus s’exprimer de manière cohérente;
  • recueil des éléments relatifs au vécu de la personne : habitudes de vie croyances, coutumes;
  • facteurs anxiogènes pour la personne, valeurs de vie (ordre, travail, …);
  • observation d’une situation, professionnelle (à domicile ) collecte et sélection des informations;
  • analyse des informations recueillies,
  • prise en compte des compétences de la personne, de son degré d’autonomie, de ses capacités repérées, présentation de l’échelle des activités de la vie quotidienne (IADL et ADL),
  • participation à l’élaboration du projet individualisé en liaison avec l’encadrement et la personne et définition des priorités d’action en fonction des besoins,
  • planification, organisation et adaptation de l’intervention en lien avec l’encadrement et /ou le réseau d’intervenants et la personne,
  • participation à l’évaluation du projet individualisé,
  • le rendu compte de l’intervention,
Le travail en équipe pluri-professionnelle
  • le travail avec l’infirmière, le psychomotricien et l’ergothérapeute : coordination du travail en équipe pluridisciplinaire,
  • les rôles et limites de compétences,
  • l’apport spécifique de chacun des professionnels,
  • les transmissions, la continuité des soins,
  • les réunions : d’équipe, de coordination,
La relation d’aide
  • l’instauration d’une relation visant au maintien de l’autonomie et du lien social
  • notion d’isolement social
  • la nature de la relation de confiance,
  • l’empathie (définition, principes et obstacles)
  • particularités de l’accompagnement d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer
  • le partage d’informations
  • limites de responsabilité (finances,..)
  • la connaissance de soi et l’autoprotection
  • la prévention de l’usure et le recours à l’aide
  • problèmes de sécurité, prévention et gestion des risques et des chutes
  • l’accompagnement lors des différents moments de la journée, supports à la relation
En veillant à l’orientation dans le temps et dans l’espace et à la prise en compte de la vie affective :
  • le lever, le coucher, la nuit, le rythme jour / nuit et compréhension des changements de rythmes;
  • les réactions humaines physiques et psychologiques pour le patient et la famille, les émotions;
  • la toilette et l’habillage chez une personne désorientée;
  • les soins d’hygiène, de confort, l’incontinence, l’élimination…;
  • les techniques de bien être;
  • l’entretien du cadre de vie, le respect des rythmes et des habitudes de vie;
  • la sieste, le repos;
  • les aides techniques adaptées (lunettes, prothèses auditives…);

Comprendre et interpréter les principaux paramètres liés à l’état de santé Analyse et compréhension des manifestations de la maladie Notions essentielles en :

  • anatomie et physiologie du corps humain : les organes des sens, les systèmes neuromusculaire, osseux, cardio-circulatoire, respiratoire, uro-génital, digestif, endocrinien ;
  • anatomie et physiologie de la peau et des muqueuses ;

Situations pathologiques et conséquences sur l’état clinique de la personne : la maladie aiguë, la maladie chronique, les situations d’urgence, les situations de fin de vie, la douleur et son expression, la souffrance, le deuil ; Notion de Maladie ; Lien entre santé et maladie ; Maladie somatique et maladie psychique ; Les processus pathologiques ; Démarche d’observation d’une situation : signes cliniques, changement de l’état clinique, alerte et urgence : Signes d’alerte Surveillance des signes cliniques : couleur de la peau et des téguments, vomissements, selles, urines. Observation de la douleur et du comportement (échelles d’hétéro – évaluation) Réaliser des soins quotidiens en utilisant les techniques appropriées Situation de soins Notions élémentaires sur les principales pathologies gériatriques associées : Intrication des pathologies Nature et particularités de leur prise en charge dans le cas d’association avec la maladie d’Alzheimer Poly médicamentation Notions de pharmacologie : Classes et formes des médicaments non injectables ; Modes d’administration des médicaments et conséquences de la prise sur l’organisme. Rôle de l’assistant de soins en gérontologie dans l’administration des médicaments Démarche de soins. Protocoles de soins. Règles d’hygiène et de sécurité dans les soins. Règles de prise en charge d’une personne inconsciente. Lavage antiseptique des mains. Hygiène de l’environnement Techniques de soins appropriées à la maladie d’Alzheimer

  • soins appropriés en cas de troubles du comportement : les thérapeutiques non médicamenteuses et notamment les techniques cognitivo-comportementales ou de l’usage des psychotropes et moyens de contention
  • soins d’hygiène
  • soins de confort
  • élimination
Gestion quotidienne des traitements médicaux

Comprendre l’importance des traitements des personnes âgées et les dangers dus au vieillissement normal et pathologique et mieux identifier les personnes ou médicaments à risques avec des exemples d’effets indésirables à savoir signaler. Décrire le circuit du médicament en milieu gériatrique et identifier les différents niveaux d’erreurs possibles : sécurité et aménagement des lieux de stockage, conservation des doses préparées ou sécurisation de la distribution. Déterminer en commun des notions de bonnes pratiques et des précautions pour aider efficacement le personnel infirmier, ne pas dépasser son niveau de responsabilité, et agir au mieux dans l’intérêt de la personne âgée en préservant sa santé et sa dignité. Intégrer les traitements dans le cadre de la démarche qualité avec des documents, des protocoles, et le respect des mesures d’hygiène Réfléchir enfin sur des questions précises issues des différentes expériences professionnelles ou de cas concrets évoquant par exemple la place de l’automédication ou l’importance du secret professionnel Évoquer enfin les mesures préventives simples pouvant diminuer la consommation des médicaments par les personnes âgées Analyse du vécu Alternance de théorie et de mises en situation Jeux de rôle

Objectifs :

Connaître :

  • l’alimentation et la prévention du vieillissement
  • les besoins alimentaires des personnes âgées
  • la prise en charge de la dénutrition

Agir :

  • informer efficacement les patients-résidents
  • amener les patients-résidents à amorcer des changements dans leur alimentation (par des techniques d’influence efficaces et conformes à l’éthique)
Programme

Partie 1 : Alimentation et prévention du vieillissement

  • nutrition : généralités
  • protides, lipides, glucides, vitamines, minéraux et oligo-éléments
  • groupes d’aliments
  • les besoins alimentaires spécifiques
  • les conséquences du vieillissement pathologique : (ostéoporose, maladies digestives, diabète, maladies cardio-vasculaires, escarres)
  • conséquences nutritionnelles du vieillissement physiologique sur les plans :
  • bucco-dentaire,
  • gustatif,
  • appareil digestif,
  • tolérance au glucose
  • évolution du profil lipidique selon l’âge
  • actualité dans la prise en charge des pathologies liées à l’alimentation : prévention et prise en charge : de l’ostéoporose, diabète, troubles du transit (sans résidus, riches en fibres), des escarres,
  • prise en charge des alimentations contrôlées en graisses

Partie 2 : Besoins alimentaires de la personne âgée

  • apports nutritionnels conseillés (énergétiques et non-énergétiques)
  • prévention de la dénutrition
  • équilibre alimentaire (connaissance et répartition des aliments sur la journée)
  • besoins en énergie et hydrique Besoins en nutriments vitamines minéraux et oligo éléments
  • du nutriment à l’aliment
  • repères du PNNS et ses limites
  • technique du plan alimentaire (définition et objectif)
  • recommandations du GEM RCN*

*Groupe d’étude de Marché, Restauration Collective et Nutrition. (Ce groupe a pour mission de rédiger des documents techniques, afin de faciliter les décisions des marchés publics dans le domaine de l’agroalimentaire. )

  • afin d’améliorer la qualité des repas servis en collectivité, le GEM/RCN publie des repères nutritionnels basés sur les recommandations du PNNS (Programme National Nutrition et Santé).

Partie 3 : Prise en charge de la dénutrition

  • les causes exogènes et endogènes de la dénutrition
  • les signes biologiques et cliniques
  • dénutrition, quelques chiffres
  • causes et conséquences
  • facteurs de risques de la dénutrition
  • évaluation de l’état nutritionnel et ces outils
  • signes cliniques et biologiques
  • les paramètres essentiels dans le suivi nutritionnel
  • rôle des nutriments
  • place des différents groupes d’aliments
  • les besoins des sujets dénutris
  • actualités dans les prises en charge des pathologies liées à l’alimentation chez la personne âgée
  • diabète
  • dyslipidèmies
  • résidents porteurs d’escarres
  • malnutrition et insuffisance
  • alimentation et démences séniles
  • prévention de l’ostéoporose
  • stratégies nutritionnelles et place des compléments alimentaires
  • stratégies nutritionnelles adaptées
  • alimentation à texture modifiée
  • aspect psychosocial de l’alimentation
  • préférences et symbolique alimentaire
  • troubles de conduites alimentaires chez les sujets âgées

Savoir pourquoi et comment une personne « adorable » peut devenir un « tyran » avec le personnel soignant d’un établissement Comprendre le « sens caché » des remarques faites par les familles Savoir gérer le « désarroi de certaines familles » et « l’agressivité de certaines autres » Décider que faire face aux remarques Savoir appliquer une réponse adaptée Savoir anticiper sur les conflits « récurrents » Faire des familles des alliés

Objectifs du stage

Ce stage a pour but de proposer des « règles » pratiques et applicables ainsi que des modes opératoires de communication pour faire face au désarroi des résident(e)s et aussi des familles.

Programme

Le sentiment d’abandon vécu par les familles Les craintes irrationnelles de la maison de retraite chez certains sujets âgés « L’anxiété de séparation » chez certains sujets âgés Pourquoi et Comment la culpabilité de certaine familles peut entraîner le harcèlement des équipes Comment expliquer aux familles qu’elles ont fait le « bon choix » en confiant (et non en plaçant) un parent en institution Comment parler avec les familles de cette culpabilité qui peut être éprouvée ? Comment présenter simplement un Plan d’accompagnement en 7 points qui lie familles et équipes soignantes Identifier les conflits ne nécessitant pas l’arbitrage de la hiérarchie Assumer et savoir réagir face aux remarques « désagréables » Les conflits « récurrents » avec certaines familles Le sens caché de ces conflits permanents et leur incidence sur l’intégration d’un résident Quels critères pour faire remonter certains conflits à la hiérarchie ?

Moyens pédagogiques

Alternance d’exposés, études de cas et simulations. Inutile de prendre des notes au cours de ce stage : très concret, il est accompagné d’un livret de conseils pratiques délivré par e-mail.

Objectifs

– Identifier clairement les notions de maltraitance et de bientraitance – Consentement de la personne et refus d’aide et de soins – Acharnement thérapeutique et abandon thérapeutique – Douleurs et soins palliatifs – Développer une réflexion de l’ensemble des personnels concernant les enjeux éthiques au sein des SSIAD – Permettre l’appropriation d’outils d’analyse de situations concrètes confrontant les valeurs et les pratiques du personnel et/ou de l’institution avec les intérêts ou choix des résidants et de leurs représentants. – Améliorer la prise de décision éthique

Contenu

Définitions et aspects philosophiques liés à l’éthique, la morale, la loi, la déontologie. Morale et Ethique Quand les prises de positions morales vont à l’encontre de l’Ethique Les spécificités de l’éthique en gérontologie Les textes de loi : La déclaration universelle des droits de l’homme, la loi du 2 Janvier 2002, loi léonetti de 2004 Les chartes : La charte des droits de la personne accueillie, la charte du malade hospitalisé Les recommandations : Le guide des bonnes pratiques de soins, les recommandations de l’ANAES etc. Les repères culturels et moraux des personnes âgées Les questionnements éthiques Les conflits de valeurs personnelles des salariés Les dilemmes éthiques La confrontation entre l’idéal et la réalité quotidienne Comment respecter la dignité et l’intégrité de la personne autour de : L’accompagnement de fin de vie La prise en considération par l’institution de l’expression individuelle La recherche de sécurité dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer Les refus de soin et/ ou alimentaires

Etude de cas

4 à 5 études de cas à forte implication éthique seront examinées dans un premier temps individuellement ou en binôme puis débattus collectivement afin de dégager le consensus adapté.

Définition de la douleur
  • la douleur en philosophie, sociologie, ethnologie
  • Sémiologie de la douleur
  • Les douleurs aiguës nociceptives, neuropathiques et mixtes
  • Les douleurs chroniques
  • Une attention particulière aux douleurs cancéreuses et à la douleur « globale »
  • Ce paragraphe est articulé sous cette forme pour des besoins de présentation mais les différentes formes de douleurs peuvent cohabiter
Évaluation de la douleur
  • toujours croire quelqu’un qui dit avoir mal
  • notion d’évaluation d’équipe, toujours avec le même moyen pour obtenir une évaluation fiable, reproductive et objective
  • entretien avec les items importants à rechercher
  • présentation des différentes échelles en privilégiant toujours une autoévaluation pour les personnes communicantes et coopérantes et une hétéro-évaluation pour les personnes non communicantes
Réponse médicamenteuse
  • les antalgiques de palier 1
  • les antalgiques de palier 2
  • les antalgiques de palier 3 : rappel sur l’utilisation des opiacés (interdose, rotation, délai d’action) et leur traçabilité
  • les antidépresseurs
  • les formes d’application particulières

1. PCA 2. les blocs locorégionaux 3. les topiques locaux

Techniques non médicamenteuses
  • relaxation
  • sophrologie
  • kinésithérapie
TENS
  • entretiens psychothérapeutiques ou psychiatriques
  • moyens physiothérapiques
La législation
  • code de déontologie médicale
  • article L 4311 du CSP
  • loi Léonetti et soins palliatifs : réflexion éthique, place de la personne malade dans le choix de sa prise en charge et place de la personne de confiance
La spécificité de la douleur chez la personne âgée
  • diminution de la perception
  • modification de l’expression
  • la douleur peut devenir un mode de relation à autrui
  • l’évaluation de la douleur chez les personnes âgées communicantes et ses difficultés : non prise en compte, minimisation de la part du soignant ou de la personne âgée, angoisse d’être rejetée, besoin d’être entourée,
  • l’évaluation de la douleur chez les personnes non communicantes, avec le biais de l’expression de la souffrance de l’entourage et des soignants
  • l’évaluation du retentissement de la douleur sur la vie quotidienne de la personne âgée au niveau locomoteur et psychosocial
  • les actions des antalgiques et les interactions médicamenteuses chez la personne âgée
  • la place des techniques non médicamenteuses

Obligation d’une réévaluation fine de la prescription liée à une observation soignante de qualité « Start low, Go slowly» Intérêt de la prévention dans la prise en charge des gestes potentiellement douloureux et de la gestion des effets secondaires des traitements antalgiques (ralentissement du transit, somnolence, risque majoré de chutes) Identifier les patients douloureux ou potentiellement douloureux, communiquer, oublier les préjugés et les a-priori, travailler en équipe multiprofessionnelle, pour élaborer le plan de soins individuel, le plan de soins guide et son corollaire, la prescription anticipée. Analyse de cas concrets proposés par les soignants ou le formateur avec mise en évidence des actions posées, leurs résultats et le sentiment des soignants sur la qualité de la prise en charge Proposition de documents de base permettant l’appropriation par les soignants et leur adaptation dans le service La prise en charge de la douleur et son inscription dans le projet de la CSIRMT et plus globalement dans le projet de l’établissement L’évaluation de la qualité de la prise en charge de la personne âgée douloureuse comme indicateur pérenne. Dossier HAS Audit clinique ciblé EPP des médecins

Ce stage permet de mettre en place (ou pérenniser) des ateliers mémoire, parole, lecture et ré-entraînement à l’écriture et au graphisme, de les évaluer, d’en rendre compte et de connaître les techniques pour inciter les résident(e)s à participer.

Programme

Jour 1 et 2 :

  • Mémoire et attention (ou pourquoi ne pas se souvenir à 14H00 de ce que l’on a mangé à midi n’est pas forcément un signe de « perte de mémoire »)
  • 3 niveaux d’attention pour 3 « conduites mnémoniques »
  • Les exercices de mémoire instantanée : reconnaissance, reconstruction et rappel.
  • Comment présenter les exercices à des résident(e)s présentant des déficiences auditives et visuelles
  • Comment gérer les réponses (exactes ou erronées), mettre certains résident(e)s « sur la voie », que faire lorsqu’une personne répond à la place d’une autre, ne répond pas, etc.
  • Les exercices de mémoire « à court terme »
  • Les exercices d’observation, concentration, association et réminiscence
  • Comment animer un groupe de résidents avec des niveaux culturels hétérogènes (par exemple une « ancienne institutrice » et une personne « n’ayant pas été à l’école »)

Jour 3 et 4 :

  • Les exercices de fluidité verbale (parole)
  • Les exercices de vocabulaire et de création de phrases
  • Les exercices de lecture interactive (lecture du journal « à trous », lecture-questions)
  • 5 étapes pour se ré-entraîner au graphisme et à l’écriture
  • Exercices de création de phrases, textes et poésies
  • Peinture au pochoir, fresque,…

Jour 5 : Mettre en place des activités de stimulation sociale et cognitive en lien notamment avec les psychomotriciens, ergothérapeutes ou psychologues Les relations des professionnels avec les familles : enjeux personnels et partenariat Les représentations psychosociales du handicap, du vieillissement et de la démence Socialisation et inscription dans la vie citoyenne Les différentes dimensions de l’accessibilité Techniques éducatives et projet d’activité Définition et objectifs des principales activités Activités cognitives Activités motrices Activités sociales Activités sensorielles Organisation générale des activités Notions d’apprentissage et de pédagogie (outils et stratégies) Travail de réflexion sur l’impact de la désorientation dans la vie quotidienne, Approche des objectifs d’une action d’animation (par ex ; favoriser la dignité, la recherche de responsabilité, la sensation d’utilité, favoriser le lien social…) Donner du sens aux actions menées, Protocole et personnalisation des activités. Méthodes : Projet d’animation Évaluer un atelier mémoire (notion d’empan mnésique) Évaluer : l’amélioration de la confiance en soi (ne plus se croire « bon à rien »), la sociabilité (trouver un intérêt à aller vers les autres) et le plaisir (de participer, de réussir,…) Inutile de prendre des notes : les contenus de ce stage, très concret, ainsi que l’ensemble des exercices* sont délivrés par mail. *Plus de 50 Exercices sont contenus dans le Livret : Chaque modèle d’exercice est unique : il suffit d’en changer les items (lettres, chiffres, mots,…) à chaque atelier. Cela permet d’instaurer un rythme et un suivi d’activités efficaces.

  1. 4 jeux de Reconnaissance (E1 à E4)
  2. 3 jeux de Reconstitution (E5 à E7)
  3. 4 jeux de Rappel (E8 à E11)
  4. 1 jeu de Rappel Ordonné (E12)
  5. 1 jeu de Panachage (E 13)
  6. 6 jeux d’Association (E 14 à E 19)
  7. 4 jeux d’Attention (E 20 à 22 et E 26)
  8. 3 jeux d’Attention et de Logique (E 23, 24 et 25)
  9. 1 jeu d’Observation (E 27)
  10. 1 jeu de mémoire à Court terme (E 28)
  11. 1 jeu de Concentration (E 29)
  12. 1 jeu d’observation et d’Analyse (E 30)
  13. Exercice des « contraires »
  14. Exercices de vocabulaire
  15. Exercice « ça fait penser à… » – (association sémantique)
  16. 5 Exercices de Réentraînement à l’écriture
  17. Variante exercice construction de phrase
  18. Lecture interactive du journal
  19. Lecture-questions et Lecture-attention
  20. Exercice facultatif + exercice de synthèse
  21. La photo
  22. 3 Exercices de travaux manuels
  23. 8 Exercices complémentaires d’observation

Ces stages sont animés par des professionnels de la Gérontologie : Médecins, Psychologues, Directeurs d’EHPAD, Cadres et Cadres supérieurs de Santé, Diététiciens. Pour chaque module, une documentation est fournie par mail. Chacun peut s’inscrire librement à un ou plusieurs modules.

Stage

Descriptif du stage d’assistant de soins en gérontologie